C I.II.III.IV. A
Type
ARCHIVES
Titre(s)
Maison Deprez, avenue Palmerston 3 à Bruxelles (1_HORVI-P-1895.01)
Accès à la consultation
Accès complet, Autorisé
Période chronologique couverte
1895-1897
Zone géographique
Domaine thématique
01-Woningarchitectuur
Période chronologique couverte
1895-1897
Description
Hôtel particulier de style Art nouveau, conçu en 1896 par l'architecte Victor Horta comme pied-à-terre bruxellois pour Georges Deprez, directeur des cristalleries du Val Saint-Lambert, et sa femme, Madame Van de Velde. À l'origine, l'immeuble, de quatre niveaux, présentait trois travées à front de la rue Boduognat et trois autres, devancées d'un jardinet, vers l'avenue Palmerston, reliées par une travée biaise. Côté Boduognat, la première travée était percée de l'entrée principale et la deuxième d'une petite porte de service surmontée, à chaque étage, d'étroites fenêtres en décalage, éclairant la cage d'escalier. Côté Palmerston, la troisième travée comprenait une entrée au rez-de-chaussée et une loggia marquée par deux colonnettes au deuxième étage, surmontée d'une terrasse devançant un brisis incurvé. En 1910, le nouveau propriétaire, Henri Renkin, fait agrandir et modifier l'hôtel. Les architectes M. et R. Genard transforment la dernière travée vers l'avenue et démolissent la maison de deux travées inégales portant alors le no 3 (1898), afin de créer, dans le même style, un nouveau pan de façade symétrique de trois travées et trois niveaux, avec entrée axiale. Côté Boduognat, la deuxième travée est entièrement modifiée et un nouveau volume de deux travées à rue est construit à l'emplacement de la cour arrière, déjà transformée en garage en 1905. Les fenêtres occupant l'angle sont murées et les profils entourant les fenêtres supprimés. En 1959, l'architecte Jean Delhaye, propriétaire, projette de transformer la façade et l'intérieur de l'hôtel. Ce projet ne verra pas le jour. En 1963, l'architecte introduit une nouvelle demande de transformation du bâtiment, destiné à abriter des bureaux. Suite au refus du Collège de la Ville, Delhaye adresse un recours auprès de la Députation Permanente. La Province lui délivre le permis de bâtir et l'intérieur de l'immeuble est entièrement réaménagé. La façade conçue en 1910 vers l'avenue est, en outre, surhaussée d'un quatrième niveau, sur le modèle de celui du bâtiment de 1896, et des lucarnes sont aménagées en toiture. Élévation de quatre niveaux, en pierre blanche, rehaussée de pierre bleue formant bandeaux dans le bas de l'élévation et marquant les angles. Elle est ponctuée de décors de pierre finement ouvragés. Baies pour la plupart rectangulaires au rez-de-chaussée, sous arc surbaissé à extrados légèrement brisé et comprises dans un mince encadrement aux étages ; appuis profilés. De minces colonnettes marquent les angles et bordent certaines travées. Prises d'air en forme d'ouïes à souple encadrement aux étages. Sur l'angle, travée biaise flanquée de deux travées analogues. Toutes trois sont percées d'une étroite fenêtre au rez-de-chaussée ainsi que d'une large fenêtre à double meneau en pilastre au troisième étage. Les fenêtres des étages sont aveugles sur l'angle et vers la rue Boduognat. Vers l'avenue Palmerston, deuxième travée percée au rez-de-chaussée d'une fenêtre à grillage intégrant deux colonnettes soutenant son arc. Elle est flanquée par les courbes végétales de deux consoles supportant un oriel de plan trapézoïdal. Celui-ci forme, au troisième étage, une terrasse à parapet devançant un triplet à piédroits en pilastre. Au deuxième étage, partie inférieure de la fenêtre axiale dotée de trois meneaux. La façade de 1910, en léger ressaut, compte trois travées, l'axiale plus large. Au rez-de-chaussée, baies sous linteau de pierre continu : deux étroites fenêtres prennent place de chaque côté d'une porte d'entrée en triplet. Cette dernière est transformée, depuis 1963, en baie libre ouvrant sur un porche dans-œuvre. Surmontant l'entrée, balcon à angles incurvés sur consoles géométrisées, à garde-corps en fonte aux lignes Art nouveau. Il devance un triplet. Travée axiale percée de deux fenêtres jumelles à piédroit commun au deuxième étage. Corniche sur quatre consoles profilées. Étage-attique de 1963 percé, sur le modèle des baies voisines, de fenêtres à simple ou double meneau en pilastre. Vers la rue Boduognat, les deux premières travées, ajoutées en 1910, sont percées d'étroites fenêtres en décalage. La troisième est occupée par l'entrée principale originelle : un triplet – porte sous arc déprimé légèrement chantourné et fenêtres à arc rampant – compris dans un remarquable encadrement ouvragé de saillie croissante dessinant un arc brisé. Cet encadrement soutient un oriel à pans latéraux concaves, montant sur toute la hauteur de l'élévation. La quatrième travée présente depuis 1910 deux fenêtres jumelles à chaque niveau, à l'exception du dernier, ouvert par une baie à meneau flanquée de deux fenêtres de moindre hauteur. Vers l'angle du bâtiment, soubassement incurvé et rehaussé de motifs souples. Souches de cheminée en pierre ouvragée, reliées par un arc. Les remarquables grilles en fer forgé des baies du rez-de-chaussée sont conservées, tout comme celles du jardinet, qui intègrent des colonnettes à amortissement en coup de fouet. Châssis à petits-bois anciens. Vers la rue Boduognat, façade arrière, de 1910, sobre, en briques et pierre bleue. Entrée de garage formée par deux piliers sous amortissement pyramidal, établie en 1910 à l'emplacement du mur de clôture du jardin de la maison démolie de 1898. Bâtiment classé le 21.06.1971 http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Est.Avenue_Palmerston.3.html Consulté le 06/07/2020
Nature du projet
04-nouvelle construction et création
Typologie Archives
Photographies
Localisation des archives
Ixelles