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Le Théâtre du parc à Amsterdam (Parkschouwburg) est demandé comme projet à Chambon en 1882, c’est un travail de décoration dans un style hindou qui est souhaité. Il veut rendre un intérieur unifié malgré le déplacement des spectateurs, concentrant le regard au-dessus des têtes, avec une multitude d’éléments qui perdent le regard et ne permettent aucun repère. En plus d’inclure une multitude d’éléments pensés pour être vus du dessous, il pense la salle en s’évasant, permettant de n’avoir aucun obstacle à chaque nouvel élément observé. Pour avoir cet effet de perte des repères, il travaille ses motifs et décors en série, avec l’utilisation de moule en gélatine qui facilite la production. Pour éviter une répétition et un ennui, il revient tout de même sur certains éléments et les modifie à l’unité, permettant quand même de garder un ensemble cohérent. Sa production est à ce moment presque uniquement en staff, pour sa légèreté qui permet de suspendre plus facilement des éléments. Sur un lieu de passage, il réussit à y intégrer un kiosque qui reste pourtant intime et confortable. Les commentateurs le nomment « cour indienne », les colonnes de ce kiosque sont recouvertes d’ornements en staff, toujours très répétitifs et présents sur les quatre faces. A l’ensemble de cette composition très réfléchie, s’ajoute un travail de la lumière et de l’éclairage artificiel qui permet à Chambon de jouer avec des lumières intenses ou plus tamisées en fonction des besoins.